Self défense émotionnelle
🥋 Et si la self-défense commençait par l’amour de soi ?
Dans l’imaginaire collectif, la self-défense évoque souvent les coups, les cris, les gestes vifs pour se protéger d’un danger physique. Pourtant, si l’on élargit notre regard, la véritable self-défense commence bien avant l’agression : elle naît dans notre manière d’habiter notre corps, de poser nos limites, et surtout… de nous aimer.
💡 Se défendre, ce n’est pas seulement se battre
Dans mes accompagnements chez Apcoaching, je rencontre beaucoup de personnes qui cherchent à mieux gérer leur stress, à se sentir plus confiantes, à retrouver leur axe. Et souvent, la première barrière à poser n’est pas contre un agresseur extérieur, mais contre le discours intérieur : celui qui juge, qui culpabilise, qui doute en permanence.
La self-défense émotionnelle commence par apprendre à dire non à ce qui nous abîme. Cela peut être une parole dévalorisante, une situation inconfortable, ou une habitude toxique. Cela peut aussi être une manière de penser qui nous éloigne de qui nous sommes profondément.
❤️ L’amour de soi comme premier réflexe de protection
Quand on pense à se protéger, on imagine souvent un geste vers l’extérieur : repousser, bloquer, esquiver. Pourtant, le tout premier geste de protection… est un geste intérieur. C’est celui qui consiste à se considérer comme digne d’être protégé. Et cela, c’est l’amour de soi qui le permet.
Ce n’est pas une posture narcissique, ni une attitude de supériorité. C’est un lien apaisé avec soi-même, une capacité à s’accueillir tel·le qu’on est, avec ses forces, ses fragilités, ses zones d’ombre et de lumière.
Aimer qui l’on est, c’est choisir de ne plus être son propre ennemi.
C’est refuser la violence subtile du jugement intérieur, des « je suis nul·le », « je devrais y arriver », « je n’ai pas le droit de... ».
C’est oser se dire :
✨ Je mérite le respect, même de moi-même.
✨ Je mérite la douceur, y compris dans mes pensées.
✨ Je mérite de poser mes limites, sans culpabilité.
Plus je m’aime, plus je deviens clair·e sur ce que je tolère ou non. Plus je m’estime, plus je repère les relations, situations ou discours qui ne me respectent pas.
💡 En développant l’amour de soi, on devient moins vulnérable à la manipulation, à la dépendance affective, à l’épuisement ou aux abus. On apprend à dire non, à prendre de la distance, à faire des choix alignés.
🌿 Des pratiques simples pour cultiver cet amour protecteur
Voici quelques clés à explorer dès aujourd’hui :
Écouter ses besoins réels : Ai-je faim ? Suis-je fatigué·e ? Ai-je besoin de silence, d’espace, de mouvement ?
Adoucir son dialogue intérieur : Remplacer les jugements automatiques par des paroles soutenantes (ex. : "Je fais de mon mieux", "C’est ok d’être imparfait·e").
Prendre soin de son corps avec tendresse : Par le toucher (massage, auto-massage), une alimentation bienveillante, du repos.
Se valoriser : Noter chaque jour une chose dont on est fier·e, aussi petite soit-elle.
S’entourer de relations nourrissantes : Choisir les personnes qui nous respectent et nous inspirent.
L’amour de soi n’est pas un luxe. C’est une base de sécurité intérieure, un premier rempart invisible mais puissant. Et il se construit petit à petit, par des gestes simples et sincères.
Parce qu’en s’aimant, on envoie un message clair au monde :
👉 Je suis une personne précieuse. Je mérite d’être bien traitée. Et je commence par me traiter ainsi, moi-même.
🧘♀️ Une pratique qui réunit le corps et l’esprit
Chez Apcoaching, nous explorons cette voie à travers des approches complémentaires :
le Shiatsu et les massages bien-être pour reconnecter au corps
la sophrologie et la respiration pour gérer les tensions
la PNL et la psychologie positive pour transformer les pensées
et même la self-défense physique, comme outil de conscience corporelle et de posture intérieure
Car apprendre à se défendre, c’est aussi apprendre à s’affirmer avec douceur.
🌱 Et si vous faisiez le premier pas aujourd’hui ?
Posez-vous cette simple question :
👉 Qu’est-ce que je peux faire, maintenant, pour me respecter un peu plus ?
Cela peut être boire un grand verre d’eau, faire une pause, dire « non », ou simplement respirer en conscience.
Ce petit pas est déjà un grand acte de self-défense bienveillante.